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Description du blog felin :
Le vendredi 13 octobre 2001 une chatte noire, SDF de surcroit a accepté de combler le vide creusé par la mort foudroyante de Zazie dans le coeur de 2 anciens. Ils l'ont baptisée Zoé et depuis elle les soumet à son autorité plutot bienveillante !

Création : Dimanche 30 Sept 2007
Dernier article : 30 Mars 2009
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Chapitre 11 Nouvelle vie - Nouvelle identité


Les jours sans joie se succédaient pendant lesquels je me retrouvais souvent seule dans l'appartement, sans ma maîtresse disparue, avec Tita souvent silencieux et triste, tout comme David et Emilie quand ils venaient lui rendre visite. Des gens venaient parfois que je ne connaissais pas et qui regardaient partout. Quand je le demandais avec force de miaulement Tita me déposait sur le muret de mon jardin pour que je puisse vagabonder, le soir ou le matin, selon mon humeur, je me laissais attraper et je retrouvais la solitude de l'appartement.
Et puis un jour Tita m' remis dans la cage qui servait à m'emmener chez le vétérinaire mais ce jour là je me suis retrouvé dans une nouvelle pièce que je ne connaissais pas, au milieu d'un grand remue-ménage et j'ai compris que nous étions en train d'emménager dans un nouvel appartement!
Aussi, le soir, quand Tita m'a libéré je me suis retrouvée dans un appartement que je ne connaissais pas, au milieu de meubles qui n'étaient pas encore en place, de colis et de cartons pas encore ouverts ! Mais les chats aiment le désordre et pendant toute cette première nuit je me suis régalée à explorer ce grand fouillis.
Au matin, quand je ma suis réveillée, Tita et David étaient en train de mettre en place les meubles et d'ouvrir les cartons. Quand ils m'ont vu Tita m'a attrapée et m'a emmenée jusqu'à une petite cour intérieure, David et lui m'observaient pendant qu'assise au milieu de cette petite cour j'évaluais les possibilités qui s'offraient à moi d'aller faire un tour au-delà des 4 murs qui m'entouraient !
Et eux discutaient : " Il est impossible qu'elle s'échappe d'ici " disait l'un
"C'est impossible, même si elle est toujours souple et adroite" disait l'autre, et moi j'évaluais les possibilités de m'échapper.
Ils m'ont laissée là pour continuer à mettre tout en place et quand ils sont revenus je n'étais plus là, en prenant mon élan sur un gros pot de fleur j'ai réussi à atteindre le toit d'un petit appentis et de là, en me faufilant entre les branches d'un lierre touffu je me suis retrouvée dans un jardin abandonné et sauvage. C'est alors que je les ai entendus m'appeler : " Zoé ! Zoé ! " mais je n'ai rien répondu et j'ai continué ma balade, mon exploration ! Ainsi j'ai découvert toute une suite d'autres petits jardins en enfilade, avec de nombreux buissons et des recoins qui faisaient mon bonheur de chat !


 Posté le Lundi 30 Mars 2009 à 22h46 | | Lien permanent

 

Chapitre 10 - Triste fin d'une grande amitié


Et puis est venu le temps du chagrin et de la tristesse. Je passais de longues heures chaque jour à dormir, étalée sur le ventre de Nona pendant qu'elle lisait ou qu'elle regardait la télé. Elle lisait beaucoup et elle regardais les match de tennis et c'est en les regardant jouer ( quand je ne dormais pas ) que j'ai connu Federer, Nadal, Gasquet, Djoco et tous les autres !
Au fil des jours Nona sortait de moins en moins et seule la promenade avec Tita jusqu'à la médiathèque la motivait encore. Moi j'en profitais pour me faire câliner sauf les jours où je lui faisais comprendre que j'avais besoin de mon escapade, Alors, tristement, elle demandait à Tita de me descendre au jardin après m'avoir bien recommandé de rentrer dès que ce dernier m'appellerait. Et je partais me balader dans les buissons et sur la terrasse du garage et quand Tita m'appelait, à la tombée du jour j'avais toujours du mal à me décider à quitter le jardin et la rue, et même, assez souvent je refusais de me laisser attraper, obligeant alors Tita à redescendre plusieurs fois, souvent accompagné de Nona. C'était plus fort que moi, au dernier moment je repartais et même parfois je passais la nuit dehors n'acceptant de rentrer qu'au petit matin.
Ce triste soir est arrivé où j'étais sortie depuis le matin mais j'avais, une nouvelle fois, refusé de rentrer avec Tita. Bien tard Nona et Tita sont redescendus pour enfin m'attraper et comme j'hésitais à quelques pas de Nona celle-ci s'est penchée pour m'attraper, elle avait la main presque sur moi quand elle est tombée lourdement en avant, elle s'est déchiré le visage sur le sol et elle s'est cassé le poignet. Elle hurlait de douleur et Tita l'a aidée à remonter dans l'appartement et moi je suis restée sur le trottoir puis sur le muret du jardin.
Plus tard une ambulance est arrivée et j'ai vu les pompiers qui aidaient Nona à monter dedans. Tita est venu me chercher et je me suis laissée attraper, il m'a laissée seule et a disparu non sans m'avoir grondé pour avoir provoqué la chute de Nona. Nona n'est plus jamais revenue et Tita était très triste le soir dans la maison tout comme David et Emilie aussi quand ils venaient nous voir. Chaque jour qui passait augmentait leur tristesse. La joie n'est jamais revenue dans cet appartement.Comme maintenant j'étais souvent seule et qu'ils pleuraient parfois quand ils parlaient de Nona j'ai compris que je ne la reverrais plus et que notre grande complicité et notre grande amitié avaient pris fin !
Dans les jours, les semaines, les mois qui ont suivis j'ai passé de longues journée seule dans l'appartement. Tita n'était pas souvent là, David et Emilie passaient moins souvent, Tita me laissait sortir dans mon jardin et le temps s'écoulait ainsi, paisiblement, tristement jusqu'au jour où tout allait à nouveau changer dans ma vie et bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer.
 Posté le Jeudi 26 Mars 2009 à 22h48 | Laisser un commentaire | Lien permanent

Chapitre 9 - Première escapade
Moi qui avais connu la rue, moi qui avais connu le grand bonheur de vivre dans une villa avec son jardin et tous les jardins des voisins alentour je me suis retrouvée prisonnière d'un appartement certes plutôt spacieux mais dans lequel je me sentais devenir folle. Je ne cessais de miauler d'une voix rauque pour montrer à mes deux maîtres à quel point j'étais malheureuse et en colère et Nona ne cessait d'essayer de me calmer à coup de caresses et de bisous mais rien n'y faisait, rien ne pouvait arrêter mes récriminations.
Il y avait une loggia qui donnait sur la rue et l'appartement était situé au 2ème étage alors je restais des heures le nez tendu vers le monde extérieur en cherchant un moyen de la rejoindre.
Nona, qui m'observait s'inquiétait et disait à Tita : " regarde là, elle passe sa vie à regarder dehors, un jour elle va sauter ! " et Tita répondait : " mais non, c'est impossible, les chats ont un grand sens du danger et n'ont jamais envie de se suicider, tu t'inquiètes pour rien ! "
Mais moi, petit à petit, à force d'examiner les murs de l'immeuble, j'ai repéré une petite corniche au 1er étage qui pourrait me servir de première étape avant le trottoir et cette petite corniche m'obsédait. C'était risqué et j'ai attendu plusieurs jours avant de me décider puis un matin j'ai fait le grand saut et je me suis retrouvée sur cette petite corniche, un peu inquiète et me demandant comment atteindre le trottoir. Comme j'étais là à chercher la solution j'ai vu apparaitre sur ce trottoir Nona affolée et Tita cherchant à la rassurer qui tous deux m'appelaient et me criaient de ne pas bouger et que Tita allait venir me chercher. Me chercher alors que j'étais si près de la liberté ! Pas question !
J'ai repéré un muret et après avoir bien apprécié comment éviter les piques de la grille qu'il y avait au milieu j'ai bondi telle la panthère miniature que je suis. Tita était tout près de ce muret et il a essayé de m'attraper mais on ne m'attrape que si je veux et là je ne voulais absolument pas renoncer à rejoindre le monde de la rue que je connaissais bien. Il a refermé ses mains sur le vide pendant que je détalais le long du mur et quelques mètres plus loin j'ai sauté sur un autre muret qui donnait sur un jardin, j'ai plongé de l'autre coté et je me suis retrouvée libre au milieu des fourrés, des arbres et des plates bandes !

J'étais étourdie de bonheur alors que je découvrais un nouveau territoire et je n'entendais que vaguement les appels désespérés de Nona et Tita qui s'égosillaient mais je n'avais aucune envie de faire demi tour et j'allais d'un fourré à l'autre sans aucun remord ! C'étais un jardin assez peu entretenu et j'apprendrais bientôt que c'était celui du commissariat de police.
Au bout de quelque temps mes pérégrinations m'amenèrent au pied d'un petit muret surmonté d'un grillage avec juste au dessus un autre jardin dont je voyais les arbustes dépasser. Comme je suis très curieuse je décidais d'aller voir la haut de quoi il retournait et j'ai donc bondit sur ce muret, j'ai escaladé le grillage pour me retrouver dans un jardin plus petit mais habité par un autre chat qui trônait sur une petite plate forme de béton bien ensoleillée. Nous avons commencé par nous observer, je le défiais du regard d'abord en me tenant assez loin, puis en me rapprochant lentement. Manifestement il se prenait pour le maître des lieux mais moi qui avait connu la rue il n'y a pas si longtemps je n'ai " ni dieux ni maître " comme dit un chanteur qu'écoute souvent Tita.
Une explication allait forcément avoir lieu pour que l'on sache comment allait se répartir les rôles et qui aurait la priorité pour se chauffer sur cette terrasse !
Les chats ne sont pas comme les humains : ils réfléchissent beaucoup avant de s'affronter et nous avons passé une longue période à nous jauger, à espérer, l'un comme l'autre que l'un de nous allait faire allégeance et soudain, au milieu de ce défit j'ai entendu soudain les appels de Nona : " Zoé, Zoé " et je l'ai aperçu me faisant des signes d'une fenêtre d'un immeuble qui surplombait le jardin où je défiais ce chat qui se prenait pour le patron. J'ai fait comme si je ne l'entendais pas et alors que je me retournais vers mon adversaire celui-ci a choisi de me sauter dessus. Mal lui en a pris car si notre empoignade n'a duré que quelques secondes il a immédiatement compris qu'il n'était pas de taille à soumettre une panthère noire qui avait connu des bagarres bien plus sévères lorsqu'elle était SDF et que sa vie dépendait de sa capacité à se faire craindre. Dans le square qui autrefois me servait de squat plus aucun chat ne se risquait à me défier.
Ainsi la nouvelle hiérarchie étant établie je me suis allongée de tout mon long au centre de la dalle de béton et comme je suis brave comme disent les gens de ce pays j'ai laissé l'autre se coucher dans un des coins, il me tournait le dos mais ne pouvait s'empêcher de m'observer du coin de l'œil. Et pendant ce temps là, à intervalles plus ou moins courts Nona appelait " Zoé ! Zoé ! reviens " sans provoquer en moi la moindre envie de lui obéir. La nuit est venue et j'ai continué à aller par ci, par là, retrouvant des sensations perdue et ce n'est qu'au lever du jour que j'ai soudain senti la faim me tenailler le ventre et aussi l'envie de me mettre en boule et de dormir sur mon gros pouf dans cet appartement où j'étais habituée à un confort qui, à ma grande surprise commençait à ma manquer.
Signe du destin j'entendis Tita qui criait : Zoé, Zoé " en secouant un paquet de croquettes et c'est ce bruit qui me fit courir jusqu'à lui. Je me suis laissée attraper et nous avons pris l'ascenseur pour nous retrouver dans l'appartement et là j'ai dû entendre les longs reproches de Nona, les "vilaines" en veux-tu en voilà et puis pour finir de gros câlins qui, eux non plus n'en finissaient pas.
Et cette première aventure s'est terminée par une pâtée que j'ai trouvée particulièrement succulente et par une sieste qui a durée presque toute la journée!
Les jours suivant j'ai beaucoup apprécié mon appartement et le confort dont je jouissais mais, au bout de quelques jours la nostalgie de la liberté m'a repris et je me suis mis à miauler sans arrets pour faire comprendre que je voulais sortir ! Nona, qui passait presque tout son temps dans l'appartement avait bien compris ce que je voulais et tentait de me raisonner, puis sur les conseils de Tita elle accepta qu'il me lache dans le jardin de la gendarmerie. J'y batifolais, ivre de joie passant d'un massif à l'autre, dormant au soleil et escaladant le grillage pour dormir au soleil sur la dalle de ciment que j'avais annexé pendant que Nona, m'apercevant depuis sa fenêtre m'abreuvait de Zoé, Zoé.Ainsi pendant plus d'un an j'ai bénéficié de bons de sortie que je prolongeais parfois jusqu'au lendemain matin au grand desespoir de ma maîtresse.


 Posté le Lundi 15 Décembre 2008 à 23h37 | | Lien permanent

chapitre 8 : ma nouvelle vie commence


Voici la photo du toit d'où je surveillais les environs de la villa que je venais de quiter
La voiture s'est arrêtée dans un garage et Tita s'est mis a la décharger sans prêter attention à mes récriminations car je ne cessais pas de râler sur tous les tons.
Quand il a eu fini de vider le 4/4 il s'est emparé de ma cage en prononçant quelques paroles étranges : " tu vas connaitre ta nouvelle maison, ma Zoé " et nous nous sommes retrouvés dans un truc que je ne connaissais pas mais que j'allais emprunter assez souvent par la suite et qu'ils appelaient l'ascenseur. Au bout d'un court moment les portes se sont ouvertes et Tita m'a déposé dans un coin d'une pièce vide sans ouvrir la cage qui me servait de prison et Nona m' alors tenu un long discours ; " tu vois Zoé, c'est ta nouvelle maison, c'est là que tu vas habiter maintenant, tu n'aura plus de jardin mais tu sera bien tout de même, ne t'en fait pas ! On ne va pas te libérer tout de suite parcequ'on attend les déménageurs mais quand ils auront fini tu pourras explorer ton nouveau territoire ! "
Et les déménageurs sont arrivés déposant les paquets et les meubles dans les pièces que leur désignait Tita et tout ce chambard me paniquait, je n'avais plus de voix à force de récriminer et mes maîtres étaient aussi très énervés qui se chamaillaient souvent à propos de l'emplacement de ceci ou cela !
Puis les déménageurs sont partis et enfin la porte de ma cage s'est ouverte!
Enfin j'ai pu mettre une patte au milieu de ce capharnaüm qui emplissait les pièces de ce qui allait devenir mon nouveau royaume qui ne me disait rien qui vaille.
 Posté le Lundi 10 Mars 2008 à 18h53 | Laisser un commentaire| 1 commentaire | Lien permanent

 

Chapitre 7 : La fin d'une époque !

Les années ont passé, je suis la plus heureuse des chattes et je n'ai plus jamais mal aux dents ! Je fais ce que je veux, je suis la reine du jardin et de tous les jardins environnants, parfois, surtout l'été, je passe une nuit à la belle étoile mais le plus souvent je passe la soirée sur les genoux de Tita ou de Nona .Tita est un supporter de l'OM et parfois alors qu'il regarde un match de l'OM il se met à crier soudain en s'agitant. Alors surprise et effrayée je bondis en contractant mes griffes qui s'enfoncent dans les cuisses sur lesquelles j'étais en train de dormir et si ce sont celles de Nona elle pousse un hurlement puis enguirlande Tita qui m'a réveillée en sursaut et lui rigole dans sa moustache tout en essayant de se justifier!
Quand ils partent se coucher en me laissant seule et maitre de la maison j'aime passer d'un canapé à l'autre puis du lit d'Emilie au divan où Tita fait la sieste en attendant le matin et qu'ils m'ouvrent la porte. Alors je pars chercher une place ensoleillée dans un buisson de mon territoire mon territoire.
Et puis pendant plusieurs jours ils se sont mis à tout emballer, les livres, les disques, les meubles et la vaisselle, tout était chamboulé et j'ai horreur de ça et le pire est arrivé lorsque, un matin que je n'oublierais pas Tita m'a attrapée et m'a emprisonné dans la cage qui servait à m'emmener chez le vétérinaire autrefois. J'étais folle de rage et d'inquiétude et je poussais de terribles cris d'angoisse pendant que des inconnus enlevaient les paquets et les meubles.
Je suis restée toute la matinée au milieu de ce carnaval à supplier ou a manifester ma colère mais à part quelques paroles de réconfort vite prononcée par Tita ou Nona personne ne faisait attention à moi et j'étais trop inquiète pour m'endormir. Et puis Tita est venu chercher ma cage et je me suis retrouvée au milieu de paquets dans le 4x4 rouge qui m'avait amené ici et sur le capot duquel je dormais parfois dans le garage.
Et nous voila partis pour une destination que je ne connaissais pas et pour me venger j'ai émis des râlements déchirants pendant tout le voyage au grand désespoir de Nona qui n'a pas cesser de me supplier de ma taire.
Je ne savais pas que je quittais pour toujours la maison ou j'avais été si heureuse et dont le souvenir ne m'a pas quitté !


 Posté le Mercredi 21 Novembre 2007 à 18h58 | Laisser un commentaire| 1 commentaire | Lien permanent

Chapitre 6 : Libre au paradis


Chapitre 6 : Libre au paradis
La semaine s'est écoulée dans ma prison dorée jusqu'au samedi bienheureux où enfin Tita s'est dispensé de me mettre ce satané collier qui déclenchait une mauvaise humeur qui ne me quittait que le soir, lorsque je ronronnais sur ses genoux pendant qu'il regardait la télé. Nona m'a tenu un long discours dont je n'ai deviné le sens que quand la porte s'est ouverte sur ce jardin que j'allais enfin pouvoir explorer !
Elle disait : " Surtout tu restes dans le coin et tu viens quand on t'appelle, tu comprends Zoé, tu viens quand on t'appelle ! Si tu ne rentre pas j'aurais du chagrin " etc, etc, Elle me parle toujours beaucoup et, aussi bizarre que cela paraisse à ceux qui ne connaissent pas les chats, je comprends assez bien le sens de ses paroles ! D'ailleurs elle le répète souvent à Tita : " Tu ne va pas me croire mais elle comprend tout ce que je lui dis, c'est extraordinaire ! "
Par contre elle ne savait pas encore que c'était moi et moi seule qui déciderais du moment où je rentrerais. Donc la porte était grande ouverte et j'ai enfin découvert le jardin et ses environs. C'était le paradis ! J'étais toute étourdie de joie en explorant toutes ses cachettes au creux des buissons, il y en avait beaucoup et d'ailleurs la maison s'appelait " la buissonnière " et comme rien ne peut m'arrêter, moi qui ai vécu longtemps dans la rue, je me suis très vite retrouvée dans les jardins des voisins à renifler les odeurs et à chercher si un congénère ne trainait pas dans les parages.
Et c'est là que je vais passer 6 belles années, bien que les premiers temps j'ai beaucoup souffert de mes dents, des abcès se déclenchaient qui me rendaient folle de douleur et je restais des heures cachée dans un buisson ou sur le toit de la maison. Je ne pouvais plus manger et cela inquiétait beaucoup Nona. Tita m'emmenait chez le vétérinaire qui me faisait une piqure et je devais ensuite avaler des cachets, j'allais mieux quelques temps et puis la crise recommençait jusqu'à ce qu'une jeune femme qui remplaçait le vétérinaire décide de m'arracher les dents qui me faisaient mal. Des que plaies des dents arrachées eurent cicatrisé je n'ai plus jamais eu mal et je n'ai connu que des jours heureux. Je rentrais presque tous les soirs, je mangeais la pâtée que Nona me servait et puis je m'endormais sur les genoux de Tita pendant qu'il regardait la télé. Quelquefois je décidais de coucher dehors, je restais cachée pendant que Nona m'appelait à tue tête et je vagabondais toute la nuit, puis le matin je rentrais fatiguée et je m'endormais sur un canapé pendant que Nona me grondait tant et plus !
Parfois je passais par les toits pour aller rejoindre Tita dans son bureau, parfois j'allais faire un tour chez une voisine qui me donnait un peu de la pâtée de ses chats, des angora de luxe mais qui eux étaient enfermés sur sa terrasse.
Parfois je me battais avec un chat du quartier qui prétendait traverser mon jardin. Ma vie s'écoulait ainsi, avec chaque semaine la visite d'Emilie et de David, le roi des caresse.
C'était le bonheur parfait
 Posté le Mercredi 31 Octobre 2007 à 22h40 | Laisser un commentaire| 1 commentaire | Lien permanent

Chapitre 5 : Nouvelles connaissances
Il y avait deux jours que je vivais là, soit en prison à l'intérieur de la maison, soit attachée à ma corde sur la terrasse, c'était dimanche, et je somnolais, comme d'habitude quand la jolie fille (celle de de la photo )qu'ils appelaient Emilie , a déboulé dans l'escalier en criant : " Ou est-elle ? où est-elle ? " et Nona lui répondit : " sur la terrasse " Alors elle a surgit soudain et s'est précipitée pour me prendre dans ses bras. J'étais un peu effrayée mais comme elle me couvrait de baisers je me suis apaisée et j'ai fait attention de bien rentrer mes griffes car dès que je me sens bien elles sortent toutes seules et causent souvent des estafilades qui font hurler leur victime. Avec Emilie est aussi arrivé David, son père, plus calme, mais qui m'a séduite tout de suite, sa voix me plaisait et me plait toujours beaucoup et j'adore toujours sa façon de me caresser, ses petites gratouilles derrière mes oreilles et dans la bas du dos, juste au départ de ma queue qui me font ronronner de plaisir. Ces deux là j'allais les revoir chaque semaine avec beaucoup de plaisir, David c'était le fils de Nona et Tita et Emilie c'était la fille de David et donc la petite fille de mes amis, facile à comprendre ! non !
Comme tous les dimanches qui ont suivis ils ont mangé là et sont repartis le soir. Peu à peu j'ai appris à prévoir leur arrivée en repérant le dimanche et c'était toujours une fête, avec des milliers, enfin des centaines ou peut-être des dizaines de caresses en supplément de celles que je recevais chaque jours de mes amis adoptifs.

 Posté le Mardi 16 Octobre 2007 à 18h47 | Laisser un commentaire| 1 commentaire | Lien permanent

Chapitre 4 : Et voilà que l'on m'attache !
Chapitre 4 : Et voilà que l'on m'attache !

Premier matin dans ma nouvelle demeure, je me suis réveillée en pleine forme, quelques croquettes et je tente une nouvelle exploration pour aller faire un tour dans ce jardin qui est encore caché par les volets fermés mais pas de sortie possible! J'attends que mes kidnappeurs se réveillent ( je ne peux pas les appeler mes maîtres parce qu'une chatte n'a pas de maîtres mais s'ils sont gentils je les appellerais mes amis ) et le voila, Tita qui descend l'escalier et qui me dit en souriant : " bonjour Zoé, tu as bien dormi ? " Je m'apprête à le suivre dans la cuisine en espérant me glisser dehors pendant qu'il ouvrira les volets mais il me ferme la porte au nez et quand il l'ouvre à nouveau il fait y grand jour mais la porte et la fenêtre sont refermées ! Le temps que je me retourne et me voila coincée dans cette cuisine pendant que je l'entends ouvrir la porte-fenêtre et la fenêtre du séjour. Je suis en train de râler quand Nona descend à son tour, elle s'écrit, chaleureuse : " Bonjour Zoé, bonjour ma beauté,(car elle s'est tout de suite aperçue que j'étais particulièrement belle ) tu as bien dormi sur ces beaux coussins ? tu es contente ? hein, tu est bien ici ! " et elle me prend dans ses bras, et elle m'embrasse, et elle me câline, et elle me couvre de bises et je me mets à ronronner. Je commençais à me lasser quand elle m'a reposée sur le sol et je me suis mis à miauler très fort en m'appuyant des pattes avant sur le rebord de la porte-fenêtre, alors elle a déclaré : " non, non, tu ne sors pas maintenant " alors j'ai piqué ma crise avec miaulements rauques et puissants pour l'amener à m'ouvrir la porte mais si je comprends assez bien ce qu'ils me disent tous les deux, eux ne captent vraiment pas bien le sens de mes miaulements.
Ils ont pris leur petit déjeuner pendant que je déambulais dans l'appartement et ensuite Tita m'attrapée et posée sur le table puis il m'a mis un collier, j'étais folle de rage pourtant je n'ai pas sorti mes griffes parce que j'avais déjà compris qu'il ne me voulait pas de mal, sans doute ne savait-il pas que l'on ne met pas de collier à un chat ! Toujours est-il que la porte du séjour s'est ouverte et j'ai bondi sur la terrasse, je m'apprêtais à aller explorer les alentours quand, arrivée à l'escalier qui mène au jardin je me suis sentie tirée par le cou et je n'ai pu que constater cette chose incroyable : le collier était relié à une corde et au bout de la corde il y avait Tita qui rigolait dans sa moustache et Nona qui m'expliquait : " Tu comprends, il faut que tu t'habitues à la maison . . . pour pouvoir te repérer . . . pour pouvoir revenir quand on te laissera libre ! "
Ensuite ils ont attachée le bout de la corde à la table de la terrasse et m'ont laissée aller et venir, je pouvais même explorer deux ou trois buissons. J'oubliais parfois ma corde pour poursuivre une sauterelle et je me retrouvais en train de faire une cabriole avec ce collier qui me tirait soudain sur le cou !
J'ai vécu cette humiliation pendant une semaine ! C'est long, c'est très long !
En chatte libre et fière j'essayais de couper la corde avec mes dents mais elle était trop solide alors je dormais jusqu'au moment où ces sadiques me faisaient rentrer dans la maison.
 Posté le Mardi 16 Octobre 2007 à 18h19 | Laisser un commentaire| 1 commentaire | Lien permanent

Chapitre 3 : découverte de ma maison
Le 4/4 s'est enfin arrêté. Mon kidnappeur a sorti ma cage de la voiture et nous sommes entrés dans ce qui allait être ma nouvelle maison. La porte refermée Nona, (Nona c'est le nom de la dame et c'est comme ça que les italiens appellent leur grand-mère) Nona donc, entendant mes miaulements plaintifs s'écria joyeusement : " elle est là ? C'est magnifique ! " et lui répondit " tout est bien fermé ? " , "oui oui ! " Alors il a ouvert la porte de ma cage et je suis sortie lentement alors que Nona arrivait par un escalier que j'allais souvent grimper et descendre puisqu'il menait à la cuisine, au séjour et au jardin alors que les chambres se trouvaient à l'étage. J'étais troublée, inquiète, je regardais tout autour de moi sans oser vraiment bouger.
" Il faut qu'elle s'habitue, laissons la découvrir tranquillement sa maison " décréta Nona et ils descendirent tous les deux l'escalier jusqu'à la cuisine tandis que je me tenais immobile, un peu tremblante, ouvrant de grand yeux étonnés par ce que je commençais à découvrir. Et puis soudain j'entendis le bruit de croquettes dans leur sachet, puis leur tintement dans une assiette et à ce moment précis j'ai senti que mon estomac était vide, très vide ! J'ai oublié toute peur pour dégringoler l'escalier à toute vitesse et courir jusqu'à la cuisine. Là je me suis retrouvée devant deux assiettes : une pour les croquettes et une pour le pâté. J'aime bien certains pâtés pour chat, pas tous, mais j'adore par-dessus tout les croquettes. Par contre je ne suis pas gourmande et je ne mange qu'à ma faim et il parait que c'est assez rare pour une chatte. Enfin pour moi c'est comme ça, j'aime bien avoir ma gamelle remplie à l'heure prévue et avec Nona je suis gâtée puisqu'elle est toujours à l'heure mais je mange quand j'en ai envie, petit à petit ! Ce jour là j'ai tout mangé en une seule fois sous le regard émerveillé de Nona puis, mise en confiance par ce bon repas et les bonnes ondes que dégageaient mes kidnappeurs j'ai entrepris d'explorer toute la maison pour savoir si j'y resterais car il n'étais pas question que je m'installe dans un endroit qui ne me plairait pas. A première vue je trouvais la demeure pas mal ! il y avait beaucoup de pièces, beaucoup de recoin, en bas, la cuisine et le séjour avec ses canapés, une petite chambre avec un lit, en haut de l'escalier une porte restait fermée, plus tard je l'ai parfois trouvée ouverte, elle conduisait aux chambres. Un couloir menait à un bureau tellement en désordre que j'ai compris que c'était celui de l'homme qui m'avait enlevé, enfin il y avait un divan bien confortable et le désordre me plait bien car il m'offre des occasions de découvrir de nouvelles choses.
Pourtant quelque chose allait beaucoup me contrarier : En me dressant sur mes pattes arrière devant la porte-fenêtre fermée du séjour j'ai découvert une belle terrasse qui donnait sur un jardin plein de fleurs et de buissons. Je me suis mis à pousser de forts miaulements pour faire comprendre à Nona que je voulais sortir mais elle refusa absolument de m'ouvrir la porte. " Il faut que tu t'habitues à la maison, que tu la connaisses bien pour la retrouver quand on te laissera sortir ! "
J'ai eu beau râler en poussant des miaulements rauques, monter et descendre des dizaines de fois les escaliers en passant d'une porte à l'autre, elles restaient toutes fermées. La journée avait été rude et j'étais épuisée alors j'ai choisi un pouf bien confortable et je me suis roulée en boule, j'étais si bien que je me suis mise à ronronner avant de plonger dans un profond sommeil. Un peu plus tard j'ai ouvert un œil quand la télé s'est mise à faire du bruit, je les ai vus, assis chacun dans un canapé qui regardaient les actualités. Poussée par une envie que je ne comprenais pas je suis descendu de mon pouf et j'ai sauté sur les genoux de celui que Nona appelait Richard ou Tita et qui m'avait amené là. Il s'est mis à me caresser doucement et je me suis endormie en ronronnant comme un moteur d'avion. Plus tard ils se sont levés pour monter dans leur chambre. Seule dans l'obscurité j'ai découvert une caisse remplie de sable et j'ai compris tout de suite que c'est là que je devais faire mes besoins. J'ai essayé tous les canapés, tous les endroits où je pouvais dormir et je savourais le plaisir de pouvoir me plonger dans le sommeil s ans aucune angoisse, sans avoir jamais peur car quand j'étais encore SDF, dans mon parc je ne pouvais dormir que d'un œil, chaque bruit pouvant avertir d'un danger.

 Posté le Dimanche 7 Octobre 2007 à 19h08 | | Lien permanent

Chapitre 2 : l'enlèvement




C'était un vendredi 13 J'avais passé le début de la journée à somnoler à l'abri dans un coin sombre de mes rochers car je dois avouer que j'aime beaucoup dormir ! Un petit coup d'œil de temps en temps pour m'assurer qu'aucun chat étranger ne s'aventure sur mon domaine et nouveau dodo à l'intérieur puisqu'il n'y avait pas un seul rayon de soleil dehors pour me réchauffer. L'heure des croquettes approchait quand j'ai été réveillé par une voix d'homme qui criait assez fort : " Zoé, Zoé ". J'ai aussitôt reconnu cette voix, c'était celle du monsieur d'hier et je me suis approché d'un petit passage entre mes rochers pour voir ce qui se passait. L'homme était là, debout, regardant un peu partout en prononçant d'une voix douce des " minou, minou, minette, Zoé ". Je comprenais que c'était moi qu'il appelait mais il avait une espèce de cage à la main et je me demandais ce qu'il voulait. Il allait de ci de là dans le parc en revenant souvent devant mes rochers et plus je l'entendais, plus l'envie d'aller à sa rencontre me tentait mais comme je vous l'ai dit je suis méfiante et timide alors j'hésitais toujours. Et puis l'air découragé il a dit : " bon, tu ne veux pas venir, alors je m'en vais, tant pis, Nona sera triste et moi aussi mais si tu préfères vivre ici, c'est ton droit ! "
Bien entendu je n'ai pas compris le sens exact de ce qu'il racontait mais je devinais que c'était un appel qui m'était destiné et j'étais partagé entre ma méfiance et l'envie de me montrer à laquelle me poussait de plus en plus mon intuition qui me disait que j'avais affaire à quelqu'un de gentil et à qui je pouvais faire confiance. Alors, quand je l'ai vu se diriger vers la porte du square je suis sortie de ma cachette et quand il m'a vue il m'a fait un grand sourire et il m'a dit :" Ah, te voilà, tu te montres enfin " il s'est approché tout doucement et pour la première fois depuis que je me suis retrouvée à la rue je me suis laissée caresser par un humain. Je tremblais un peu quand il a passé la main sous mon ventre et m'a soulevé de terre, il m'a câliné un moment en me disant : " tu vas t'appeler Zoé et Nona va bien te gâter " puis tout doucement il m'a fait entrer dans la cage qui était posée par terre près de lui. Il y avait si longtemps que je n'avais pas reçu de caresses que je me suis laissé faire et que je n'ai pas sorti mes griffes qui d'habitude me permettaient d'échapper à tous les pièges.
Mais une fois coincée dans cette cage qui ballotait au bout de son bras j'ai senti une grande peur m'envahir et je me suis mise à geindre très fort et même à hurler et lui essayait de me rassurer en me parlant doucement. Il m'a installé dans sa voiture, sur le siège du passager avant et il a fait démarrer le 4/4 rouge. De plus en plus paniquée je hurlais de plus belle et lui continuait de me parler calmement de la vie qui m'attendait dans sa maison.
C'est ainsi que j'ai quitté pour toujours ce jardin public où je m'étais réfugié quand j'avais été abandonnée par des gens dont je ne veux pas me souvenir.

 Posté le Dimanche 30 Septembre 2007 à 16h28 | Laisser un commentaire| 1 commentaire | Lien permanent

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