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Description du blog felin :
des amours de chats

Création : Mardi 3 Janv 2012
Dernier article : 3 Janv 2012
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Une vie de chat





Une vie de chat



Je suis Pepsicat le chat très personnel de ma maîtresse.




Je ne suis ni un chat persan, ni égyptien, je suis simplement un chat dit « de gouttière », un mâle magnifique d’assez grande taille au pelage marron rayé de noir.
J’ai de grosse pattes (un peu courtes !), de beaux coussinets noirs, je suis bien stable sur mes quatre pattes. Je m’appelle Pepsicat.
Vulgairement ma maitresse m’appelle Pep’s, si je fais une bêtise elle dit Pepsi sur un ton menaçant.

Ma mère Diet coke , une chatte « dite de type Européenne »  tigrée grise et blanche a été adoptée à la SPA de Los Angeles !!
Ma maîtresse travaillait là-bas. Elle adore sa minette, quand elle rentre en France après cinq ans passés aux States, elle a ramené Diet dans une caisse cabine spécial chat.

A son retour en France elle habite en Bretagne, avec son boy-friend et les enfants,
une maison avec un jardin. A Los Angeles ils habitaient un appartement, ma mère profita beaucoup du jardin et plut presque immédiatement à un gros matou Bretonnant lui aussi tigré marron et noir.

Ma mère l’invita dans le garage un jour de pluie, il s’en suivit des miaulements, des pantomimes, des allés-retours dans le jardin… des courses endiablées, des bonds, des coups de griffes, des sauts et un accouplement dans la buanderie.

Nous sommes nés deux mois après dans le placard à vêtements de la chambre au milieu d’une nuit de mai.
Aussitôt né (nous sommes six) ma mère miaula et nous transporta sur l’oreiller de ma maîtresse qui dormait profondément.
Le matin elle décida de me garder. J’étais le plus beau, tout grassouillet, tigré noir et marron, nez noir, coussinets noirs. Mes frères et sœurs sans un bruit, ni miaou ont soudainement disparus… Toutes les nuits m’a mère me transportait dans sa gueule sur le lit de ma maitresse et nous dormions tous les deux au chaud près de sa tête, j’ai pris très jeune la manie de lécher ma maitresse.
J’ai vécu mes premières semaines dans ce placard dans sa chambre, lové dans un pull over bleu.
J’ai deux mois. Le matin je me lève de bonne heure, j’arrive à peine à grimper sur les chaises, quand je suis sur la chaise, c’est facile de monter sur la table, là j’attends les enfants de la maison qui me laissent boire le lait dans leur bol de céréales.

Ma maîtresse se fâche souvent, je suis très joueur, je cours, je saute, pirouettes je rentre dans les placards, je lèche le beurre et hop je me cache sous le canapé.

Je fais beaucoup de bêtises, ma mère me surveille, elle me donne des coups de patte en me frôlant nonchalamment, je m’en fiche, je grimpe aux rideaux, je redescends en rappel, tirant des fils. La nuit je m’accroche aux couvertures, saute sur le lit, attrape les pieds, me fourre sous les draps.
Tout d’un coup épuisé je m’endors sur l’oreiller.

C’est l’été, je suis autorisé à sortir dans le jardin. C’est intéressant toutes ces petites bestioles qui volent, sautent, rampent … je guette les oiseaux. Plantés sur une seule patte, ils dorment la tête sous l’aile, ils ne me voient pas approcher. Je saute sur le tronc, la branche, je glisse, mes griffes s’agrippent dans le bois je glisssssssssse… Pirouette je retombe sur mes pattes.
Pas facile de les attraper ces oiseaux, hormis ceux de ma maîtresse. Elle en élève toute une compagnie dans l’entrée, une grande volière remplie de canaris. Ils me narguent toute la journée, ils chantent, pépient, volètent, le grillage est tellement fin que mes pattes ne peuvent pas passer une griffe! Ça m’énerve beaucoup…

Tous les jours ils ont droit à des baignoires remplies d’eau fraîche. Quelque fois elle oublie de bien refermer la porte, il a un titi qui s’échappe. Elle ne me voit pas, je guette. Dès qu’elle a le dos tourné, je bondis, le coince entre mes griffes, l’envoie faire un tour en l’air avec mes pattes, il retombe, je le croque, l’envoie en l’air, le rattrape, il finit par ne plus bouger, il ne m’intéresse plus, je vais faire un petit somme. Ronron, ronron, rrrrrr…

Ma maîtresse a rempli des cartons et des cartons. Les enfants courent partout, ils crient et me fatiguent. La fille rousse est méchante avec moi, elle veut m’attraper, elle me serre trop fort, elle me cache dans son lit, dans son placard, je crache sheeeeeeeeeeee…je m’échappe en miaulant et la griffe avec en détalant! Elle me traite de noms d’oiseaux ! C’est un comble pour un chat de ma qualité ! On déménage.
On m’enferme dans une cage et me pose dans la voiture. Je hais la voiture, j’étouffe, je suffoque, j’halète, je miaule. Ma mère Diet ne dit rien, elle supporte beaucoup de choses. On s’arrête à l’hôtel pour la nuit, Diet ne veut pas sortir de sa caisse, moi je dors avec maîtresse sur le lit.



Nouvelle maison, nouvelles aventures. Nous habitons Bordeaux …Il fait doux mais la nuit en hiver je veux dormir sur le lit de ma maîtresse. Je me roule à coté d’elle, je ronronne, elle adore ça. Ma mère Diet veut aussi venir sur le lit. Je la guette. Dès qu’elle saute, je lui


crache des injures, lui assène des pattes aux griffes acérées, elle part en miaulant, ma maîtresse se fâche, « Pepsi arrête » dit elle sur un ton coléreux.
Souvent je piétine son ventre tout chaud, je ronronne, elle s’endort. Le matin de bonne heure j’ai faim, je lui donne des petits coups de patte sans les griffes, je lui lèche le sourcil, elle ronchonne, je ronronne, elle se lève enfin et j’ai ma pâtée.

On n’arrête pas de déménager. D’abord Vannes là ou je suis né, Bordeaux, Lyon, Poitiers.

A Poitiers on a changé trois fois de maison !! A chaque fois il faut que je marque mon territoire, que j’inspecte la nouvelle maison, le jardin, les environs. La fille rousse est partie habiter à Moscou, elle nous a amené un chat blanc à longs poils, dit « chinchilla » Il s’appelle Sirmnoff. Il est assez sympa, très craintif, il ronronne si bas que l’on ne l’entend presque pas, il a un poil long très fournie qui fait des nœuds, il faut le brosser tous les jours. Moi aussi j’aime être brossé, je saute sur les genoux de ma maîtresse pour qu’elle me gratte sous le coup.

Ce Smirnoff se laisse taper, il a peur de moi.

Le pire de mes angoisses ce sont les chiens.
Eh bien, pas de chance, nous en avons un. Une espèce de chienne marron et blanc, qui est supposée chasser. Je ris, cette chienne a carrément peur de moi, je grogne, je couche mes oreilles, je crache, elle recule. Si je me mets dans l’entrebâillement d’une porte elle n’ose pas passer et couine comme un bébé. Ma maîtresse me gronde « pousses toi Pep’s laisses passer Bahia »… je m’amuse. Je mange ses croquettes, je bois son eau, elle me regarde, émet de petits aboiements et attend que je m’en aille pour pouvoir aborder à son plat.


Je suis le chef, le chef des chats, le chef du chien, le chef de la maison. Je fais lever ma maîtresse quand je veux pour qu’elle m’ouvre la porte ou la fenêtre quand elle est installée sur le canapé. J’ai une chatière. Smirnoff l’empreinte, je refuse de passer par là. C’est indigne d’un chat de ma qualité. Je passe des nuits entières dehors à chasser les mulots.

La fille brune de ma maîtresse a une chatte persane, Ketchup, elle vient de temps en temps en vacances. Elle m’adore. Elle émet de tous petits miaulements, se roule à mes pattes, me fais des bisous. Je joue l’indifférent. Elle est énervante, elle me suit partout, se couche sur le même lit que moi.

Ma maîtresse est seule avec les enfants, son boy-friend est parti, je dors tout le temps sur son lit.

Nous passons des années heureuses, elle me câline beaucoup, je suis un chat « roi » je m’installe sur le magazine de télé avec elle sur le canapé.

Ma mère Diet est de plus en plus vielle, elle est fatiguée, je ne joue plus avec elle, je joue avec Smirnoff, mais il n’a pas la pêche, il est calme et dort sur une chaise toute la journée, par contre c’est un cador pour la chasse aux mulots, il les ramène
vivant aux pieds de ma maitresse et c’est la course dans toute la maison pour choper la bestiole. Je suis le plus fort, pas un mulot ne m’échappe !


Grand branlebas de combat. Ma maîtresse c’est marié ! Je n’aime pas cet homme aux chaussures noires. Il ne connaît rien aux chats et encore moins à ma forte personnalité. Il est jaloux quand je dors collé à ma maîtresse. Quand il veut me prendre ou me caresser je me sauve. Pour lui montrer ma supériorité, je laisse quelques pipis au coin des murs, il est en rage, je m’en moque. Ils ont acheté une grande maison. Je peux me cacher partout ils ne me trouvent pas. Je me vautre sur les lits, je fais pipi dans le couloir des chambres.
Ma maîtresse a mis une caisse avec de jolis petits graviers parfumés, Smirnoff adore. Pas moi. Je suis grand et costaud. Je déambule en roulant des épaules. Ma maîtresse dit que je suis splendide, je ressemble à un tigre. J’ai 14 ans. J’ai un peu d’embonpoint.

Je mange de la pâté humide pour ma vessie, j’ai eu quelques problèmes de calculs rénaux.


Ma maitresse m’a emmené à la clinique vétérinaire, un homme en blouse bleue m’a pris dans ses bras et m’a fait une piqure, je ne me souviens de rien, on m’a mis dans une cage, j’étais drogué.
Ma maitresse m’a mis dans sa chambre penda"Pascal BRIZARD" nt deux jours pour que je récupère, j’étais chouchouté.
On déménage. La maison est vide, plus un meuble, plus de lit, plus de fauteuil, plus de canapé, rien pour se camoufler.
Nous partons pour Saintes.
Que des étages dans cette maison, je peux me cacher dans le garage, au grenier, dans les chambres, dans le dressing.
Finalement la chienne ne me pose pas trop de problèmes, elle est sympa, mais c’est ce jeune chat dénommé Bob qui m’agace, il a été trouvé tout bébé, il m’avait même pas les yeux ouvert, ma maitresse l’a nourri avec des biberons. Ridicule. Il se croit tout permis, il fait des bonds et cours d’un étage à l’autre à la poursuite de choses invisibles, il tourne en rond pour essayer d’attraper sa queue, il est définitivement ridicule, je lui colle des baffes, il se calme. Je ne dors plus sur le lit de ma maitresse à cause de son mari, il ronfle et me fatigue, je dors dans un panier tout neuf avec un coussin bien moelleux en forme de cœur dans le dressing.

J’ai mal aux dents, je dois aller chez le vétérinaire, j’ai déjà été détartré deux fois, mais cette fois j’ai un abcès, je ne peux plus manger, je ne peux que laper, ma maitresse me fait des jaunes d’œuf avec du lait.


J’ai été opéré, on m’a enlevé un croc, j’ai perdu du poids et je me sens fatigué. Je dors presque toute la journée, je vois que ma maitresse est triste, elle me câline, me brosse, me tiens compagnie … elle verse même quelques larmes. Je prends des cachets tous les matins pour me requinquer. J’ai 17 ans.



Tous les soirs je me pose un moment sur mon télé 7 jours, j’ai cette habitude depuis toujours, j’aime beaucoup l’odeur du papier et j’y fais mes griffes. J’en ai déchiré des quantités…


D’ailleurs j’ai une griffe qui c’est incarné, je pars encore chez le véto. Il me trouve fatigué, j’ai 17 ans et demi. Ma maitresse est de plus en plus triste, même Smirnoff et Bob me regardent dignement, personne ne m’embête, je suis allé deux fois chez le véto en mars, on m’a encore opéré d’une dent, je mange de moins en moins, je souffre et je n’ai plus d’allant.
Ma maitresse m’a acheté du lait vitaminé, mais je n’en peux plus de souffrir, je ne peux plus laper.

Le 6 avril 2010, le véto est venu à la maison, j’étais dans mon panier sous l’escalier, ma maitresse est venu me chercher, elle m’a fait des bisous et des bisous, j’ai eu une piqure, je me suis endormis sur la table de la cuisine dans mon doux panier.

Maintenant je repose à la campagne sous une stèle en ardoise, avec mon nom Pepsi.
Je suis au paradis des chats for ever.
 Posté le Mardi 3 Janvier 2012 à 13h10 | Laisser un commentaire| 1 commentaire | Lien permanent